L’automne et sa magie

L’automne est là, enfin !

Il s’est fait désirer, ne révélant ses couleurs que tardivement,

Et soudain tout explose !

Les rouges, les oranges, les jaunes, autant de couleurs qui ravissent nos cœurs

Mais aussi éphémère qu’une brise matinale,

 

Quant au vert, il se meurt pour ces quelques mois,

Tapit dans l’ombre,

Il attendra sagement son retour fracassant

 

Mais l’automne c’est aussi les champignons, les marrons, la mousse,

L’homme en profite,

Célébrant aussi son culte,

Priant les dieux que cet hiver se passe sans encombre,

Car la mort n’aura aucune pitié,

 

L’automne est là, ni trop chaud, ni trop froid,

Mettant nous en garde contre le blanc manteau

Qui ne préviendra pas quand il déferlera.

 

 

 

Un jour de pluie … dans la forêt

Il pleut

Il pleut dans la forêt

L’humain se réfugie chez lui, au chaud dans son foyer

Les animaux s’arrêtent pendant un instant

Les toiles d’araignées ne sont plus que des lambeaux de fils

Les fourmis s’acharnent à protéger leur cité

 

On entend

On entend des bruits

Des gouttes qui martèlent le feuillage

De l’eau qui ruissèle

Du vent qui souffle à travers la forêt

Les arbres craquent sous l’effet

D’autres se plient en deux et finissent par céder

La tempête est là

Dame Nature reprend ses droits pendant quelques instants

 

Une belle journée d’hiver …

Le silence m’entourait telle une brume dense et invisible,

Mes bottes craquaient sous chaque pas écrasant le givre,

J’avançais doucement, comme si briser les flocons était un sacrilège.

 

Au détour d’un massif glacé, je découvris une clairière

Le ciel bleu surplombant ce bois endormi m’apparut alors

Une ambiance nouvelle se dévoilait au fur et à mesure.

 

Le frimas avait déposé son empreinte sur la forêt

Chaque arbre scintillait de mille feux.

Chaque branche dénudée accueillait des millions de cristaux de glace

 

Le froid me transit tel la morsure de l’hiver lui-même

Le calme et la sérénité m’envahirent

Comme si la déesse hivernale en personne s’insinuait en moi

 

Les animaux s’étaient tapis au fond de leur tanière

Les insectes  ne se déplaçaient qu’au minimum

Rien n’était aussi apaisant que cet instant

La vie était en suspens

Le temps a l’arrêt